Résultat de la crise sanitaire, Mitel passe à son tour à un modèle de consommation Opex. C’est ce qu’a déclaré à Channel Partner Insight le responsable de l’Europe du Nord du spécialiste des communications unifiées en tant que service, Richard Roberts. « Une des évolutions que nous avons constatées avec le Covid est que bon nombre des tendances dominantes viennent de s’accélérer. Nous observons ainsi une évolution vers le cloud, qu’il soit privé, public ou hybride, et un passage des clients à un modèle de consommation par abonnement. Nous proposons depuis un certain temps des abonnements pour nos offres cloud mais nos offres sur site étaient traditionnellement offertes en mode Capex », a-t-il expliqué à nos confrères.
Le vice-président Europe du Nord de la firme canadienne a ajouté que ce passage à un modèle Opex était désormais une priorité absolue afin d’aider les partenaires à conserver leurs clients plus longtemps.
Mitel a récemment fait évoluer son programme partenaire en y intégrant un nouvel ensemble de ressources, de formations, d’outils et d’incentives, afin justement de répondre à l’accélération de la demande sur le marché du cloud. Au second trimestre devrait notamment voir le jour une nouvelle certification Customer Lifecycle Engagement Certification. Celle-ci porte sur le renouvellement des licences de logiciels, les efforts de fidélisation mis en place par les équipes commerciales des partenaires ainsi que l’accompagnement des clients dans leurs initiatives de modernisation technologique.
Mitel instaure par ailleurs, dans son système d’évaluation des performances, l’attribution de points récompensant les partenaires qui dynamisent les ventes dans le cloud et les nouveaux services par abonnement.
« Tout programme de partenariat doit évoluer. La seule raison d’avoir un programme est avant tout de nous assurer que nous sommes à la pointe, que nous sommes pertinents, que notre partenariat correspond au marché. Qu’il réponde aux besoins des clients, mais aussi à ce dont les partenaires ont besoin pour servir les clients », a encore expliqué Richard Roberts.