Micropole a réalisé un chiffre d’affaires semestriel consolidé de 61,3 millions d’euros, soit une croissance de 5,4 % par rapport aux 58,1 millions d’euros générés au cours du premier semestre 2011.

 

À données comparables, le chiffre d’affaires est de 59,2 millions d’euros, en croissance de 1,9 %.

Sur le deuxième trimestre, le chiffre d’affaires consolidé s’établit à 30,9 millions d’euros en progression de 5,2 % par rapport à l’exercice précédent. Ces chiffres incluent l’activité de la société belge Velixis, acquise à 100 % par Micropole, dont les comptes ont été intégrés au 1er avril.

A taux et périmètre constants, le chiffre d’affaires s’élève à 29,0 millions d’euros, en baisse de 1,4 %.

 « Comme nous l’avions anticipé, le deuxième trimestre 2012 a donc marqué un ralentissement de l’activité, en particulier sur les mois d’avril et mai », commente la société dans un communiqué.

L’activité a été affectée dans l’Hexagone par le contexte macro-économique et par la diminution du nombre de jours ouvrés par rapport à 2011. En retraitant cet effet de base, la France affiche d’ailleurs une croissance organique de près de 2 %.

 

En Suisse, l’activité a été marquée par un ralentissement important en raison des difficultés du secteur bancaire et du niveau de change élevé du franc suisse, pénalisant les investissements. 

 

Au Benelux, le chiffre d’affaires marque une belle progression grâce aux projets ERP tirés notamment par le développement international des clients.

 

De leur côté, les activités en Chine, toujours en phase de développement, n’ont pas d’impact significatif sur le chiffre d’affaires. La société de conseil affirme que les perspectives sont cependant prometteuses « avec comme indicateur la signature récente de plusieurs projets porteurs ».  

 

D’un point de vue sectoriel, Micropole constate une demande importante de prestations à forte valeur ajoutée (comme par exemple les applications de pilotage financier -offre FPM- ou la gestion des référentiels d’entreprise -offre MDM -),  des domaines dans lesquels la société revendique une position de leader.

D’autre part, les entreprises ayant orienté fortement leur développement vers l’international (Industrie, Luxe, …), poursuivent leur croissance et leurs investissements validant ainsi  la stratégie du groupe visant à accompagner ses clients hors de nos frontières, notamment en Chine.

Micropole constate également une intensification de la segmentation du marché entre prestations au forfait ou en régie, avec une demande beaucoup plus importante de prestations avec engagement de résultats, dans laquelle la société s’est historiquement engagée.

Fort de ces constats, le groupe explique qu’il « entend donc continuer à surperformer son marché et à poursuivre son développement dans les années à venir, y compris par croissance externe ». Cet optimisme est toutefois tempéré par la situation macroéconomique actuelle.

 « La situation est indiscutablement plus complexe qu’en 2011 avec une visibilité sur le deuxième semestre qui reste, à ce jour, difficile à évaluer. Nous avons donc logiquement adopté une attitude plus sélective dans notre politique de recrutement et dans nos projets d’investissements. Notre stratégie est cependant encore une fois confortée et nous nous emploierons, dans les mois à venir, à continuer à accentuer et amplifier notre positionnement sur des offres, existantes ou innovantes, les plus différenciatrices », commente le PDG de l’entreprise, Christian Poyau.