class= » alignleft size-full wp-image-27152″ style= »margin: 6px; float: left; » alt= »Fédération Syntec » src= »https://www.channelnews.fr:8080/wp-content/uploads/2009/10/Syntec_Federation.jpg » width= »75″ height= »75″ width= »75″ height= »75″ / que les entreprises devront s’acquitter de la nouvelle cotisation sur la valeur ajoutée remplaçant la taxe professionnelle à partir de 152.000 € de chiffre d’affaires au lieu des 500.000 € prévus dans le texte initial, le syndicat patronal a vu rouge.

Il a fait diffuser un communiqué de presse indigné titré « Non à l’amendement de la commission des finances », soulignant sa « stupéfaction » et « l’effet désastreux [de cet amendement] sur la pérennité des PME » et demandant « instamment aux députés de rejeter cet amendant mettant en péril leur équilibre financier, voire leur existence ». Le Syntec est d’autant plus véhément qu’il avait déjà eu l’occasion d’exprimer à plusieurs reprises son opposition au principe même de cette nouvelle cotisation et dénoncé son impact financier bien supérieur à la taxe qu’elle est sensée remplacer pour les entreprises de services.

Mais, alors que le Syntec diffusait son communiqué, le gouvernement annonçait qu’à l’issue d’une réunion avec un groupe de parlementaires UMP, il était parvenu à convaincre ce dernier de renoncer à son amendement et de revenir au seuil  initial de 500.000 €. En échange les parlementaires ont reçu l’assurance qu’il y aurait dans le texte de loi final un lien entre l’entreprise et le territoire où elle est située. Quant au Syntec, il en est quitte pour publier un nouveau communiqué félicitant le gouvernement pour son intervention déterminante.