En 2012, SQLI a réalisé un chiffre d’affaires de 158,1 millions d’euros, contre 164,7 millions d’euros un an plus tôt. Cette évolution s’explique par le recentrage, opéré depuis 2 ans, sur les activités stratégiques

autour des technologies Web. La rationalisation des implantations commerciales (fermetures ou cessions d’agences en France, au Maroc et au Benelux) et l’arrêt du développement de solutions non liées au coeur de métier du groupe (Ubigreen, Sémaphore et Dataroom.com) expliquent, selon la société, l’essentiel de la variation du chiffre d’affaires. A données comparables, les facturations sont cependant en légère décroissance (-2,6%).

Au 31 décembre 2012, l’effectif total du groupe (hors stagiaires) était de 1.765 collaborateurs, contre 1.825 un an plus tôt). La SSII a renforcé ses équipes basées au Maroc (+13%) pour accompagner la montée en puissance de l’offshore, qui contribue à l’amélioration de ses marges.

Au cours de l’exercice, SQLI a poursuivi son développement commercial autour de ses axes prioritaires de développement dans le digital : e-commerce, marketing digital, réseaux sociaux, entreprise collaborative, systèmes d’Information grands comptes.

Sollicitée par de grandes entreprises, la SSII a notamment mis en place des solutions globales destinées à la performance business incluant le commerce traditionnel et les sites e-commerce, les medias et réseaux sociaux et la mobilité. Ce positionnement s’est traduit, explique-t-elle, par une meilleure performance des activités Front Office, tirées par le développement croissant de l’e-commerce, que des activités Back Office qui sont restées peu dynamiques tout au long de l’année.

La société a notamment réalisé les sites e-commerce B2C du groupe Printemps (www.citadium.com) et B2B de France Air (espacepro.france-air.com), l’intranet de la manufacture de haute horlogerie suisse Audemars Piguet, ainsi qu’une application mobile dans le domaine des transports pour l’agglomération Nantes Métropole.

Le taux d’activité ressort à 81,8%, conforme aux standards du groupe. De même, le taux journalier moyen reste élevé, à 497 euros, malgré une augmentation du poids des prestations offshore (17,7% des jours facturés contre 14,2% en 2011).

Tout cela a contribué à l’amélioration du taux de marge opérationnelle courante qui devrait être supérieur à 5,2%. Il s’agirait alors de la troisième année consécutive de progression de la rentabilité.