Le CICF Informatique vient de fusionner avec le 3SCI pour donner naissance au Cinov-IT. La co-présidente du nouveau syndicat, Marie Prat, nous explique brièvement les raisons de ce rapprochement.

 

Channelnews : Pourquoi cette fusion ?

Marie Prat : L’idée est de fédérer le plus possible de TPE et de PME du numérique, sans oublier les indépendants qui sont très nombreux dans le secteur. Avec cette fusion, nous sommes passés à 800 adhérents ce qui nous permet d’aller plus loin. Aujourd’hui, il y a deux syndicats représentatifs du secteur, le Syntec Numérique et nous. Tout comme le Syntec, nous voulons nous aussi défendre nos idées, développer nos activités, accéder au marché.

En étant plus nombreux, nous pourrons également renforcer notre présence régionale. A 800, nous pouvons mieux animer, fédérer et nous développer en région.

 

Comment envisagez-vous les relations avec le Syntec ?

Marie Prat : Nous allons tout faire pour que tout l’écosystème travaille en bonne intelligence. Il faut toutefois que lors des attributions de marché on fasse également appel aux entreprises que nous défendons et pas uniquement aux grandes entreprises représentées par le Syntec. Aujourd’hui, nous intervenons le plus souvent en tant que sous-traitants. Or ceux qui sont en fin de chaîne sont souvent maltraités.

 

Comment est organisé le Cinov-IT ?

Marie Prat : Il y a actuellement deux co-présidents : Olivier Bouderand, qui présidait aux destinées du 3SCI, et moi-même. Cette organisation est temporaire, elle va durer une petite année et demie. Il y aura ensuite des élections. En attendant, c’est la stricte parité.

 

Qu’y a-t-il d’inscrit sur l’agenda du Cinov-IT dans l’immédiat ?

Marie Prat : Nous sommes  impliqués dans le programme Transition numérique Plus lancé par Fleur Pellerin, qui doit permettre aux petites et moyennes entreprises d’entrer dans l’ère numérique.

Nous avons ensuite signé un partenariat avec la CDAF (ndlr : la Compagnie des dirigeants et acheteurs de France, qui regroupe les responsables des achats) pour travailler sur des problématiques communes.

En ayant un poids plus important, nous pouvons être présents dans les comités qui sont stratégiques pour le secteur.