Signe de mauvais augure ? L’enseigne de distribution spécialisée a trébuché dès sa première journée de cotation en bourse, avec une baisse d’environ 12% de sa valeur dès l’ouverture. Alors que le cours de référence avait été fixé à 22 €, le titre est resté quasiment toute la journée sous la barre des 20 €. Explication : Groupe Fnac est une scission de Kering (ex-PPR), le groupe de François Pinault. Ses actionnaires ont reçu des actions Fnac à raison d’un titre pour huit détenus. Des actions qui embarrassent les gestionnaires de portefeuilles et autres investisseurs détenteurs de titres Kering, plutôt tournés vers le Luxe. « Leur stratégie ne correspond pas forcément au profil de la Fnac […], qui vend des produits culturels et qui est confrontée à une concurrence féroce de l’e-commerce, écrit l’AFP sur la base de témoignage recueillis dans les salles de marchés. Le flowback (vente massive de titres immédiatement après le placement) était donc inévitable ». Artemis, la horlding de la famille Pinault qui contrôle Kering, s’est certes engagée à conserver 39% de ses parts dans la Fnac dans les deux prochaines années. Mais cela n’a vraisemblablement pas suffit à freiner le flux vendeur.