Le grossiste est en train de créer un centre de ressources partagées européen à Sofia, la capitale de la Bulgarie. La filiale française a prévu d’y transférer une vingtaine d’emplois issus du back-office.


La filiale française d’Ingram Micro a décidé de transférer une petite vingtaine d’emplois en Bulgarie, dans le centre de services partagés qu’Ingram Europe est en train d’y installer. Plusieurs salariés viennent d’être sollicités pour aller former les équipes sur place, à Sofia.

Annoncée en juillet aux instances représentatives, cette délocalisation concerne des fonctions administratives qui ne nécessitent pas d’échanges verbaux, par exemple des fonctions de création de codes fournisseurs ou d’administration des ventes, indique la direction d’Ingram Micro France. Cette dernière précise que tous les salariés concernés vont être reclassés. Le grossiste indique que des postes s’ouvrent en permanence en interne, notamment au sein de sa division valeur.

Evidemment, cette initiative avive les craintes d’une délocalisation rampante en interne. Mais la encore, la direction se veut rassurante : « pour l’instant, nous n’avons rien décidé sur laquestion de savoir si on ira plus loin un jour, explique Christian Bittebierre, vice-président d’Ingram Micro Europe. On se donne douze à dix-huit mois pour tester ce centre de services partagés et vérifier que cela n’ajoute pas de la complexité à l’organisation ».

Selon l’édition anglophone du quotidien bulgare Standart News, la Bulgarie, Etat membre affichant le niveau de PIB par habitant le plus faible d’Europe, devrait accueillir dans un premier temps 200 emplois des différentes filiales européennes du grossiste, occasionnant autant de suppressions de postes dans les filiales concernées. Ingram Micro revendique actuellement 480 salariés en France.