La progression du chiffre d’affaires a ralenti au cours du troisième trimestre en raison notamment du ralentissement économique européen. Le grossiste ne s’attend pas à une  amélioration rapide.

 

Au cours du troisième trimestre, Ingram Micro a dégagé un chiffre d’affaires de 8,9 milliards d’euros, contre 8,45 milliards il y a un an, pour un bénéfice net de 23.3 million d’euros, soit un BPA de 15 cents.

La marge brute décline cependant de 41 points de base à 4,95% à cause notamment d’une plus grande pression sur les prix et d’une demande assez faible en Europe.

Dans un communiqué, la société explique que les revenus provenant de son secteur clé, celui des PME, est demeuré stable dans la plupart des pays au cours de la période. Elle précise que la contribution de certains pays dont la France a été significative, sans donner plus de précisions.

Il ressort toutefois que les ventes dans la zone EMEA, qui pèse 30% du chiffre d’affaires, ont grimpé de 7% pour atteindre 2,65 milliards de dollars.

Sur les 9 premiers mois de l’année, le chiffre d’affaires s’établit à 26,38 milliards de dollars, en progression de 7% par rapport aux 24,71 milliards de dollars de l’an dernier, dont 8,17 milliards de dollars (+9%) proviennent de la zone EMEA.

Le bénéfice net sur la période atteint 139,4 millions de dollars ou 0,86 dollar par action, versus 203 millions de dollars ou 1,23 dollars par action l’an dernier.

Pour le quatrième trimestre, le grossiste s’attend à une progression du chiffre d’affaires « moins soutenue que d’habitude », en raison de la situation économique sur le Vieux Continent et des efforts consentis pour rétablir la filiale australienne. La marge brute devrait également progresser sans attendre cependant le niveau de l’an dernier. Ingram précise qu’il va poursuivre un « prudent contrôle des coûts » afin de mieux piloter la marge brute.