En annonçant il y a un mois sa partition en deux sociétés distinctes, avec d’un côté LogicNow qui regroupe ses solutions SaaS, et de l’autre GFI, qui regroupe ses solutions on premise, l’éditeur américain GFI Software a fait au moins deux heureux en France : les sociétés Aubélio et Watsoft, chargées de promouvoir ses solutions SaaS auprès des prestataires de services IT français.

Connues sous la marque GFI Max, les solutions SaaS de GFI Software patissaient en effet de la confusion avec la SSII GFI Informatique, pense Oleg Bivol, président et directeur commercial de Watsoft. Autre source de confusion pour le marché : la stratégie de ventes directe de GFI Software brouillait celle de GFI Max, exclusivement indirecte.

GFI Max a donc été rebaptisé Maxfocus et ses produits MaxRemoteManagement, MaxMail, MaxServiceDesk, etc. Cette décision devrait contribuer à accélérer sa pénétration sur le marché français.

Une pénétration déjà bien engagée, comme en témoignait Maurice Bensoussan, patron d’Aubélio lors d’un entretien qu’il nous avait accordé au printemps dernier. Il estimait alors à 500 le nombre de clients MSP (prestataires de services managés) en France qui s’appuyaient sur l’offre de GFI Max pour industrialiser leurs services. Un nombre en augmentation rapide, selon lui, avec une centaine de nouveaux clients MSP en rythme annuel comptant pour une bonne part des 60% de croissance de ses ventes annuelles qu’iil enregistrait alors.

Pour Watsoft, cette accélération du business Maxfocus est également bien palpable avec un rythme de croissance de ses ventes de l’ordre de 200% actuelllement, même s’il convient qu’il reste beaucoup à faire pour évangéliser les prestataires traditionnels et les inciter à passer du mode dépannage traditionnel au mode MSP.

Un succès qui s’appuie sur des arguments bien tangibles pour les MSP : des prix adaptés, une facturation mensuelle à la consommation, pas d’engagement, pas d’investissement initial, un accompagnement marketing permettant de personnaliser les outils aux couleurs du MSP, une infrastructure efficace et un spectre fonctionnel qui s’étend régulièrement.

Au cours des dernières années, l’outil de supervision s’est progressivement enrichi d’une gestion des correctifs, d’un module d’accès à distance, d’un outil de service desk et d’un outil de gestion des applications. La gamme s’est également étoffée avec un outil de supervision des mails, un antivirus, un outil de gestion des sauvegardes et un outil d’administration des clients Office 365.

« Simple outil de supervision au départ, [Maxfocus] s’est peu à peu imposé comme la console de référence pour l’administration multi-clients et multi-sites des systèmes et des réseaux », selon Maurice Bensoussan.