Après le recul de 7% du chiffre d’affaires (en croissance organique) enregistré au premier semestre, avec un funeste second trimestre à moins10,8%, le groupe GFI dit « avoir touché le point bas » au troisième trimestre avec de nouveau un recul frôlant les deux chiffres en croissance organique (-9,9%), pour une évolution du chiffre d’affaire total de –6,3%. Les résultats en France sont dans la moyenne, avec un recul de –7,7% sur le trimestre et de –4,7% depuis le début de l’année.
A l’international, les performances sont particulièrement plombées par la déconfiture de la filiale italienne (-26%) et le recul organique enregistré au Canada (-28% au troisième trimestre) où le groupe paye le prix de la crise et de ses acquisitions des récentes années, et où l’intégration de Fortsum lui laisse envisager une remontée de la pente. Moyennant la relative stabilité des effectifs (9366 à fin septembre, contre 9326 en décembre 2008, avec Fortsum, et 160 salariés de moins en France), le groupe n’ose pas pour autant promettre une sortie du rouge pour la fin de l’exercice, en février 2010.