La direction de Fujitsu Technology Solutions France s’est engagée sur des indemnités supra-légales pour les salariés menacés de licenciements. Le collectif de salariés s’est auto-dissout.

 

Après un mois de bras de fer, les salariés de Fujitsu Technology Solutions France (ex Fujitsu Siemens) sous le coup d’un projet de licenciement collectif et la direction viennent de trouver un compromis sur le montant de leurs indemnités de licenciement. Pour rappel, FTS a annoncé le 1er avril un projet de suppression de 112 postes sur 171. Compte tenu des postes vacants et des créations de postes (17) prévues par ailleurs, le nombre de départs devrait être limité à 69 personnes sur un effectif d’environ 150 personnes.

 

Alors que la direction ne proposait initialement que les indemnités légales et quelques mesures d’accompagnement (aide à la création d’entreprise, suivi par un cabinet de replacement…), les salariés sont parvenus à obtenir des indemnités supra-légales. Celle-ci se décomposent en deux parties : un dédommagement individuel forfaitaire de 20.000 ou 25.000 € (selon les rémunérations) et des indemnités de préjudice fixées au prorata du temps passé dans l’entreprise (et modérées selon la tranche de rémunération).

 

Ainsi, un salarié payé moins de 55.000 € par an et bénéficiant de 10 années d’ancienneté touchera l’équivalent 13 mois de salaire en plus. La direction s’est également engagée à revoir à la hausse les mesures d’accompagnement proposées.

 

Satisfait de ces avancées, le collectif de salariés qui s’était constitué il y a un mois pour suppléer au comité d’entreprise jugé défaillant, a décidé de retirer l’assignation en référé déposée le 19 mai au tribunal de Grande Instance de Pontoise à l’encontre de la direction générale, du comité d’entreprise et du syndicat autonome maison SAGS, visant à annuler le PSE. Référé qui devait être jugé ce 28 mai. Le collectif des salariés a décidé par la même occasion de s’auto-dissoudre.