Les syndicats de SFR réévaluent à la hausse le nombre de suppressions d’emplois que la direction se prépare à annoncer. Avec les sous-traitants, c’est 2000 à 3000 postes qui sont menacés.
Selon le Journal du Dimanche, SFR (victime des effets collatéraux de l’arrivée de Free sur le marché du mobile) souhaite économiser un milliard d’euros, soit 200 millions d’euros consacrés aux investissements dans le réseau et 800 millions d’euros de dépenses.
D’après les syndicats cela pourrait signifier le départ volontaire de 1.000 à 1.200 salariés encouragés par un plan d’accompagnement « généreux ». La CFDT tablait jusqu’à présent sur la suppression de 500 postes.
D’après l’hebdomadaire, l’annonce de ce plan social pourrait être faite le 3 juillet, soit environ un mois avant l’entrée en fonction du nouveau PDG de l’opérateur, Michel Combes, l’actuel PDG de Vodafone appelé à la tête de la société pour « serrer les boulons ».
Les services commerciaux et le réseau de boutiques devraient particulièrement faire les frais de cette purge. SFR aurait par ailleurs demandé à ses sous-traitants opérant des centres d’appels de réduire leurs coûts de 10 à 25%, ce qui pourrait se traduire par la délocalisation de 1.000 à 2.000 emplois.
Interrogé par le JDD, l’opérateur n’a pas souhaité commenter ces informations.