Mettant à profit la période d’observation accordée par le tribunal de commerce de Toulouse, le grossiste toulousain annonce une nouvelle stratégie pour reconquérir ses clients et fournisseurs.

 

Le Tribunal de commerce de Toulouse a finalement décidé de laisser sa chance au grossiste toulousain en lui accordant le 15 juillet dernier – ainsi que nous l’annoncions – une période d’observation de 6 mois dans le cadre d’une procédure de redressement judiciaire simplifiée.

Un jugement que le grossiste compte mettre à contribution pour prendre un nouveau départ. Après quelques jours de vacances, l’équipe est de nouveau à pied d’œuvre depuis le 17 août et s’emploie à mettre en place la nouvelle stratégie définie par son dirigeant Georges Boubay.

Celui-ci compte relancer l’activité autour d’une trentaine de marques (contre une soixantaine auparavant) avec une équipé réduite à 22 personnes (contre 36 auparavant). Surtout il souhaite se concentrer exclusivement sur les revendeurs traditionnels, son fonds de commerce historique, en laissant de côté ses clients de la grande distribution et du e-commerce.

Un objectif de 40 millions d’euros de chiffre d’affaires

Selon Georges Boubay, cette nouvelle stratégie, devrait permettre à la société de réaliser une quarantaine de millions d’euros de chiffre d’affaires en année pleine. Un chiffre à comparer au 80 M€ que BRS a réalisé sur son dernier exercice clos le 31 mars dernier (mais courant sur 18 mois).

Pour sa reconquête, Georges Boubay compte notamment s’appuyer sur ses marques historiques telles que MSI, Gigabyte, Intel, Microsoft, AMD, LG, Samsung, Western Digital… Mais il mise également sur de nouvelles références comme Corsair, Apacer, Zalman, Huntkey, Aopen ou Antec avec lesquelles il vient de contracter.

La société, qui n’a pas encore finalisé ses comptes pour l’exercice 2007-2008-2009, a déclaré au Tribunal de commerce de Toulouse un passif de l’ordre de 3 M€. Mais son dirigeant espère toujours être indemnisé par sa compagnie d’assurance pour le sinistre qu’il a subi en avril 2008 et qui est à l’origine de sa chute. Avec la perte d’exploitation qui s’en est suivi, il évalue son préjudice total à plus de 6 M€. Une contre-expertise est actuellement en cours après que la compagnie ait refusé de verser l’acompte attendu en juin dernier.