Blue Mind ambitionne de devenir l’alternative open source numéro un aux solutions propriétaires de messagerie collaborative devant Zimbra. Tel est le crédo du jeune éditeur toulousain.

Créé fin 2012, Blue Mind n’a démarré son activité commerciale qu’il y a six mois.

Mais déjà, les prémisses du succès sont là : l’éditeur revendique une trentaine de clients signés et une demi-douzaine de partenaires, dont l’hébergeur NFrance, la SS2L Alterway et l’intégrateur Smile. Le premier vient ainsi d’annoncer le lancement d’un service de messagerie collaborative SaaS qui s’appuie sur sa technologie.

Un démarrage prometteur qui tient au choix d’une architecture et de concepts innovants. Blue Mind gère par exemple le mode web déconnecté, ne nécessite qu’un simple navigateur sans aucun agent, ni add-on pour fonctionner, expose tous ses traitements en Web services, fournit de nombreux outils, notamment de reprise de données, qui accélèrent sensiblement les cycles de décisions…

L’éditeur ne gère pas directement les projets de mise en œuvre de son offre ni son exploitation sous forme de services en ligne, activités qu’il laisse à ses partenaires. En revanche, il commercialise via une souscription par utilisateur un pack de garantie et support comprenant des services (mises à jour automatiques) et des connecteurs (Outlook, Active Directory…).

Pierre Baudracco, fondateur et ex PDG-fondateur d’Aliacom, indique que la société, qui compte une dizaine de personnes, est déjà autonome financièrement. Elle peut notamment compter sur sa participation au projet de sécurisation du cloud souverain Project Virtual Cloud dans lequel elle a été retenue en septembre 2012 en tant que fournisseur de l’application d’expérimentation. Mais il cherche néanmoins à lever des fonds pour accélérer la R&D.