Concernant l’adoption du cloud par les entreprises françaises, le moins que l’on puisse dire est que l’on est dans le brouillard. Selon le baromètre Cloudindex de décembre, basé sur les réponses de 300 organisations privées et publiques de plus de 20 salariés et d’organismes publics, 55% de celles-ci auraient adopté le cloud.
Or voilà que tombent les statistiques de la Commission de Bruxelles sur le sujet. Certes l’échantillon est plus large puisqu’il couvre les 151.000 entreprises européennes de plus de 10 personnes (le nombre d’entreprises françaises n’est pas précisé mais devrait logiquement largement dépasser le chiffre de 300) figurant dans la base Eurostat au 5 décembre. Les différences sont conséquentes.
L’Hexagone se situe en effet à la 19ème place des 28 nations de l’Union avec à peine 12% d’entreprises converties au cloud ex-aequo avec l’ Autriche. Elle se situe ainsi nettement en dessous de la moyenne – qui est de 19% -, devancée notamment par la Finlande (51%), l’Italie (40%), la Suède (39%), le Danemark (38%), les Pays-Bas (28%) le Royaume-Uni (24%) ou la Belgique (21%). Elle fait toutefois légèrement mieux que l’Allemagne et son taux d’adoption de 11%.
Parmi les entreprises françaises converties, 62% l’utilisent pour leur messagerie, 61% pour le stockage de fichiers, 49% pour y héberger leurs bases de données, 32% pour les suites en ligne de bureautique, 26% pour les logiciels de comptabilité (31%), 23% pour les solutions de CRM et 14% pour des puissances de calcul à la demande.
