L’intégrateur de solutions de gestion s’essaye au métier d’éditeur de logiciels en proposant une gestion d’affaires destinée au secteurs des services. L’offre devrait être relayée à l’international.


À l’instar de son confrère Prodware, l’intégrateur de progiciels de gestion Absys-Cyborg s’oriente vers le développement de solutions métier. Il annonce à ce titre la mise sur le marché de Dynamics KeySuite, une gestion d’affaires bâtie à partir de la solution Microsoft Dynamics Nav. En parallèle il promeut Laure Arnold, ex-directrice de l’agence Rhône-Alpes-Méditerranée, au poste de directrice générale adjointe du groupe, en charge du développement de cette approche métiers.

Dynamics KeySuite se distingue notamment par la possibilité qu’il donne de saisir les temps et les notes de frais à distance via un simple navigateur Web et ses fonctions d’analyses par profils (directeur général, directeur financier et chef de projets).

Avec cette offre, Absys Cyborg cible plus particulièrement les entreprises de services dans les secteurs des énergies renouvelables, les instituts de sondage et de marketing, les bureaux d’études et les sociétés de services IT. L’intégrateur a mobilisé une équipe de cinq personnes pendant près d’un an pour développer cette offre.


Une commercialisation en direct en France et en Belgique

Celle-ci est en cours de validation pour être certifiée CFMD (Certified For Microsoft Dynamics) qui lui ouvrira l’ensemble de l’écosystème Microsoft Dynamics au niveau mondial. S’il ambitionne de recruter des partenaires (via le réseau Partner Power International dont il est membre depuis 2006) pour pousser son offre à l’international Absys Cyborg se réserve la commercialisation exclusive en France et en Belgique.

De son côté l’intégrateur relaye depuis le début de l’été l’offre de son homologue allemand Yaveon, orientée vers le secteur de la cosmétologie, les biotechnologies et le médical. Il prépare également, en partenariat avec sa maison mère Keyrus, une solution décisionnelle pour le courant de l’année 2010.

Laure Arnold estime encore prématuré de divulguer les revenus que le groupe attend de cette offre mais elle confirme qu’il s’agit d’un investissement majeur et que les ambitions sont là.