Dans un communiqué paru mardi 11 avril, Toshiba évoque des « événements et circonstances qui pourraient remettre en question les conditions d’une continuation de [ses] activités ». Cette phrase accompagne les résultats pour les neuf premiers mois de son exercice fiscal 2016-2017 que le groupe a finalement décidé d’annoncer après deux reports successifs. Ces résultats, qui font apparaître une perte de 4,6 milliards d’euros ne sont pas certifiés, en raison des problèmes entourant les conditions dans lesquelles sa filiale nucléaire a été conduite à la faillite. Mais un nouveau report aurait conduit à son exclusion des cotations du Tokyo Stock Exchange et risqué d’accroître encore un peu plus la défiance des marchés. Pour l’ensemble de l’exercice, Toshiba a laissé entendre que sa perte nette pourrait atteindre 8.6 milliards d’euros. Pour combler ces pertes, Toshiba a décidé de vendre les joyaux de sa couronne : son activité mémoires flash. Valorisée 17 milliards d’euros, celle-ci intéresse une dizaine d’acheteurs potentiels, parmi lesquels Broadcom et Foxconn, qui aurait proposé 25,5 milliards d’euros. Google, Amazon et SK Hynex seraient également sur les rangs.