Dans un contexte macroéconomique devenu plus défavorable au secteur de la technologie, le gouvernement a créé en début d’année l’instance French Tech Finance Partners, chargée de lui faire des recommandations pour renforcer l’écosystème. Après la remise en avril d’un premier rapport avec 92 propositions, le ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications Jean-Noël Barrot a annoncé début juin que 42 d’entre elles avaient été validées.

Instance de 16 membres « représentative des acteurs investissant dans la tech française », la French Tech Finance Partners a axé ses groupes de travail et ses propositions autour de 4 grands sujets : le financement des startups en région, le financement de la deeptech, l’attractivité de la tech française, et les critères de sélection des programmes French Tech Next40/FT120.

Le gouvernement précise que sur les 42 recommandations retenues 27 seront implémentées immédiatement, et 15 instruites rapidement. Toutefois à ce stade, seulement quelques-unes sont dévoilées, en attendant la publication de l’intégralité du rapport, attendue dans le courant du mois.

« Les recommandations adoptées immédiatement incluent, par exemple, la désignation chaque année d’une Capitale Française de la Tech en région, la mise en place d’un label deeptech pour les startups et les fonds, l’inclusion de représentants de fonds d’investissements français aux déplacements officiels à l’étranger, ou encore l’audit et l’actualisation du statut de licorne pour accéder aux indices Next40/FT120 », indique le communiqué de Bercy.

D’autres annonces de soutien pourraient être faites lors du salon de l’innovation Viva Tech organisé du 14 au 17 juin prochain. Notamment sur l’initiative Tibi 2, la seconde version du fonds alimenté par les investisseurs intentionnels pour le financement des startups  dans leur dernier stade de développement (« late stage »). Ces derniers avaient investi 6 milliards d’euros dans Tibi 1 en 2018.