Le spécialiste du transfert de fichiers n’a pas fait comme prévu son entrée le 28 janvier à la bourse d’Amsterdam. La veille, sa maison mère WeRock avait annoncé dans un communiqué annuler son projet d’introduction en bourse en raison de « conditions de marché volatiles » et ce malgré « la demande substantielle des investisseurs ».

L’opération de WeRock devait être la première grande introduction de l’année sur le secteur technologique. Pour maximiser ses chances de succès, l’entreprise avait revu à la baisse ses ambitions ramenant de 160 à 125 millions d’euros sa cible de capitaux levés. L’introduction devait valoriser le groupe entre 629 et 716 millions d’euros.

« Bien que nous ayons décidé de ne pas procéder à notre introduction en bourse en raison des conditions de marché volatiles, notre engagement à répondre aux besoins de notre communauté mondiale de 87 millions d’utilisateurs actifs mensuels reste aussi forte que jamais », a déclaré dans le communiqué le PDG Gordon Willoughby, indiquant vouloir poursuivre la stratégie et la trajectoire de croissance en « capitalisant sur les opportunités qui s’offrent à nous ».

Les valeurs technologiques sont sous pression depuis des semaines du fait de leur valorisation élevée et des craintes d’un resserrement monétaire qui serait  préjudiciable aux valeurs de croissance. Le Nasdaq américain n’est pas le seul indice à se retourner. L’indice européen Stoxx 600 technologie affiche en janvier la plus mauvaise performance sectorielle, tous secteurs confondus. Un environnement qui pourrait faire réfléchir d’autres entreprises de la tech qui aspirent à entrer en bourse comme Reddit, Cohesity, Databricks ou encore Revolut