EMC ne se séparera pas de VMware. C’est ce qu’a confié à Reuters un proche du dossier préférant garder l’anonymat. Il réfute ainsi une information du New York Post selon laquelle le spécialiste du stockage

rechercherait un acquéreur pour sa filiale.

En juillet dernier, le hedge fund Elliot Management – coutumier du fait – annonçait à la direction d’EMC qu’il avait pris une participation dans la société et priait son CEO, Joe Tucci, de se séparer de l’éditeur afin de développer la valeur boursière des deux entreprises.
Joe Tucci avait alors expliqué que VMware constituait un actif stratégique pour l’entreprise.

La semaine dernière, lors d’une réunion avec les investisseurs, le patron de la division Information Infrastructure d’EMC, David Goulden, a réaffirmé cette position.
 » En nous séparant d’elle nous détruirions de la valeur « , a-t-il déclaré, avant d’ajouter  » Cela ne nous paraît pas un mécanisme efficace. Nous ne serions plus le solide concurrent sur le marché que nous sommes aujourd’hui « .

Cet avis est partagé par la grande majorité des partenaires des deux entreprises si l’on en croit CRN qui publie les témoignages de nombre d’entre eux.
 » Imaginez qu’HP rachèterait VMware, se serait terrible ! Si c’était IBM se serait la même chose ! Et ce serait encore pire si c’était Oracle ! « , a notamment déclaré le vice-président de Lumenate, un société texane partenaire de longue date de VMware et d’EMC.

EMC détient 80% du capital de VMware, qui pèse environ 22% du chiffre d’affaires de la société. Celle-ci avait dépensé 700 millions de dollars en 2004 pour s’offrir le spécialiste de la virtualisation.