Vision IT vient de publier un chiffre d’affaires annuel de 105,3 millions d’euros, en recul de 5,6%. Si la France, qui pèse 41% du chiffre d’affaires, parvient à limiter les dégâts avec une baisse de 1,5%,

il n’en va pas de même pour les activités à l’étranger. Le Benelux (27% du CA), recule de  7,3% malgré la croissance de la Belgique (+0,6%). Aux Pays-Bas, la restructuration mise en place en 2011 continue d’avoir un impact négatif sur le chiffre d’affaires qui chute de 12,3% sur la période mais permet d’améliorer la rentabilité. C’est cependant le Luxembourg, avec une baisse de 14,6% de son chiffre d’affaires, qui pénalise le plus la région. Des mesures de réorganisation sont en cours et un nouveau directeur général a pris ses fonctions le 17 octobre dernier. Tout ceci devrait remettre l’entité sur la bonne voie estime la SSII dans un communiqué.

L’Allemagne de son côté enregistre une baisse de 11,9% de ses revenus, principalement en raison des difficultés de recrutement. Par ailleurs, plusieurs petites filiales (SPS Consulting & Services, Vision IT Unternehmensberatung, Cafra et MvB Consulting) ont été cédées au cours de l’exercice 2012 car elles n’étaient plus en ligne avec la stratégie du groupe.

L’Europe du Sud quant à elle résiste mieux que prévu avec une baisse du chiffre d’affaires de 5,8%..

Vision IT affirme avoir gagné 50 nouveaux contrats en 2012 malgré le contexte économique difficile. Un nouveau plan stratégique, Next Vision, sera déployé au sein du groupe au cours des 3 prochaines années. Il prévoit plus d’autonomie pour les managers qui seront encouragés à s’impliquer « dans leur rôle d’entrepreneur ». Le plan prévoit également une stratégie facilitant le déploiement à l’échelle européenne d’offres considérées comme différenciatrices (le conseil et la formation, la qualité logicielle, les applications métier innovantes, la gestion des centres informatiques et le cloud computing).

La SSII ne fournit pas de prévisions pour 2013 mais explique dans un communiqué que 2013 démarre dans de meilleures conditions que l’exercice précédent. « Plusieurs projets structurants ont été gagnés au cours de l’année 2012 et la reconduite de l’intégralité des référencements permet un certain optimisme pour le premier semestre 2013 », conclut le document.