Le plan qui prévoit la suppression de 856 emplois chez SFR devrait notamment se traduire par la fermeture de 56 boutiques dans l’Hexagone l’an prochain. Annoncé au cours de l’été et précisé au cours de cette semaine, ce plan de départs volontaires est comme on s’en doute peu apprécié des syndicats qui se sont invités jeudi au lancement par l’opérateur de son offre 4G à Lyon.

Une cinquantaine de personnes s’étaient déplacées pour contester ces « licenciements très haut débit » alors que selon elles, SFR resterait une des entreprises les plus bénéficiaires de France.

L’intersyndicale CFDT, CFE-CGC, CGT, SUD et Unsa a déjà fait savoir qu’elle ne participerait pas aux négociations prévues pour discuter des conditions d’accompagnement du plan, lesquelles débuteront le 4 décembre. Selon elle, l’arrivée de Free sur le marché mobile ne serait qu’un prétexte pour préparer la cession de la filiale de Vivendi afin de satisfaire les actionnaires.

De son côté, le PDG de SFR, Stéphane Roussel, a déclaré au micro de BFM Business que sa société n’était pas à vendre.