Internet, principal canal d’interaction des services publics avec la population à l’horizon 2015? Moins d’un fonctionnaire français sur six y croit, là où les néerlandais (43%) se montrent plus optimistes, de même que les britanniques et les allemands (un sur trois) ou encore les finlandais et les suédois (30%). Certes, le panel interrogé par l’étude Logica/PAC dans ces six pays se limite à 180 fonctionnaires, dont 24 décisionnaires. Mais le scepticisme français se manifeste sur tous les points abordés par l’équipe de Pierre Audoin Consultants. Le libre accès à certaines données publiques ou Open data? En Suède, 70% des agents interrogés y sont favorables. En France, seulement 27% (contre 46% pour l’ensemble du panel).
La même réserve est observée quant à l’implication des citoyens dans l’e-administration, mais aussi au sujet de la sous-traitance au secteur privé de certains services publics. En Angleterre et en Finlande, le partenariat public-privé est considéré (à 90% environ) comme une expérience positive. En France, l’écho est moins favorable : 62% des agents approuvent l’externalisation. La défiance, selon l’étude de PAC, se manifeste tant au niveau du coût que de la qualité du service rendu.