SAP affiche pour le second trimestre un chiffre d’affaires en hausse de 2% sur un an à 4,15 milliards d’euros. Amputé par le règlement (289 millions d’euros) d’un litige opposant SAP America à Versata

sur fond de violation de brevets, le bénéfice plonge en revanche de 23 %, à 556 millions d’euros, soit 47 centimes par action.

La progression du chiffre d’affaires est à mettre à l’actif du cloud, dont les revenus grimpent de 52% à 241 millions d’euros. Une prouesse qui s’explique notamment par les différents acquisitions en ce domaine.
L’éditeur espère désormais réaliser en 2014 un chiffre d’affaires cloud compris entre 1,00 et 1,05 milliards d’euros.

Très logiquement, la vente de logiciels sur site recule quant à elle de 2% à 957 millions d’euros.

Avec 2,28 milliards d’euros (+5%), le support reste toutefois la  » vache à lait  » du groupe.

Produit de niche, Hana voit ses ventes progresser et serait adopté par 1.200 clients annonce SAP dans un communiqué qui ne précise malheureusement pas l’étendue du chiffre d’affaires réalisé.

Sur un plan géographique, le document précise que la croissance a été particulièrement forte au Royaume-Uni et en France, ainsi que dans les Amériques.

Notons par ailleurs que l’éditeur allemand, qui lorgne comme tant d’autres vers le marché des PME, crée une division à cet effet.

Celle-ci sera dirigée par l’ancien président de SmartFocus, le Britannique Dean Mansfield, 

Pour le moment sa mission consiste officiellement  » à définir les applications de demain pour le marché des SMB « .