Les 18 et 19 octobre dernier, s’est tenue au Club Confair à Paris l’étape française du Red Hat EMEA Partner Road Tour 2012, une tournée de conférences organisées par l’éditeur open source dédà l’intention de ses partenaires.
L’événement, sponsorisé par Symantec et IBM, a accueilli quelque 130 participants représentant une centaine de partenaires. Ça a été l’occasion de rappeler que Red Hat ne se résume plus seulement à un système d’exploitation open source mais que l’éditeur propose une gamme allant du middleware (JBoss) au stockage (Gluster), en passant par les solutions de virtualisation (Red Hat Enterprise Virtualization) et le Cloud (Cloud Forme et OpenSchift).
Une gamme enrichie qui lui permet d’afficher des progressions très enviables dans le contexte économique actuel : la société revendique un rythme de croissance d’environ 20% au niveau mondial. Et la filiale française ferait même mieux selon Stéphane Gaillard, son directeur général. De surcroît, le poids des partenaires y a tendance à se renforcer : ceux-ci ont représenté 70% du chiffre d’affaires au premier semestre contre 64% l’année dernière.
Aux dires de l’éditeur, c’est son offre virtualisation qui suscite actuellement le plus d’intérêt de la part des partenaires. Bien qu’encore émergente, Stéphane Gaillard annonce que plusieurs intégrateurs de premier plan se sont positionnés dessus, parmi lesquels D-Fi. Ils seraient ainsi une petite dizaine de partenaires certifiés, dont StartX, premier à l’avoir été. Mais certains souhaitent encore rester discrets sur leur partenariat de peur de s’exposer à des représailles de la part de VMware. À terme, ils devraient être une vingtaine de partenaires certifiés sur ses solutions de virtualisation.
Autres technologies émergentes dans l’offre de Red Hat : le cloud et le stockage. L’éditeur a profité de ce tour européen pour annoncer que ses solutions de stockage, jusqu’ici commercialisées en direct, étaient désormais ouvertes à la distribution. Il espère cinq partenaires certifiés d’ici à six mois. Quant à ses solutions cloud, elles intéressent ses partenaires historiques, notamment les systèmes intégrateurs (Atos, Capgemini…).