Faut-il y voir la sanction d’un sérieux retard au décollage ? Le principal intéressé affirme que non. Toujours est-il que Patrick Starck a annoncé à 01 Net qu’il quittait la tête de 

Cloudwatt. Cela à peine trois mois après que la filiale commune d’Orange, Thalès et de la Caisse des Dépôts ait débuté la commercialisation de sa première offre Cloudwatt-box (c’était un an après la création en octobre 2012 de la société et 5 mois après le décollage du rival Numergy et de ses VM). 

« J’avais un accord tacite avec les représentants des actionnaires, consistant à assurer le décollage puis la sortie des services Cloud. Je transmettrai dans les prochains mois la direction à mon successeur pour la phase 2 du développement de Cloudwatt », a expliqué à nos confrères le PDG de Cloudwatt en précisant que sa décision ne résultait pas d’un désaccord avec les actionnaires de la société.

Il a par ailleurs annoncé à son tour le lancement de machines virtuelles, actuellement en phase de test.

Le nom du successeur n’est pas encore connu.

Celui-ci aura certainement fort à faire pour rattraper le retard sur Numergy, lequel aligne déjà une longue liste de partenaires (distributeurs, éditeurs…), certains à l’échelle européenne.