L’opérateur ne manque pas d’ambition dans le cloud computing. Il souhaite proposer des services allant des infrastructures jusqu’aux applications d’entreprise en temps-réel, sur le mode du Minitel.
Bien qu’il se soit déjà engagé dans le cloud computing avec des offres telles que la virtualisation du poste de travail (Forfait informatique) ou la virtualisation des infrastructures (Flexible Computing), Orange va lancer une dizaine de nouveaux services au cours des 2 prochaines années. Ils couvriront six grands domaines dont les applications temps-réel, la collaboration, la sécurité, les infrastructures, les réseaux « cloud-ready » et les applications verticales dédiées à des secteurs d’activités ou métiers spécifiques.
« Alors que le cloud computing sur Internet permet réduction des coûts et évolutivité, il offre très peu de visibilité en matière de sécurité et peut poser des problèmes de performance. Au sein du cloud Orange, l’ensemble des applications d’entreprise vitales et des infrastructures en mode service sont disponibles via un guichet unique. Les solutions complètes de bout en bout d’Orange offrent aux clients une tarification à l’usage et un libre-service accessible sur un portail convivial », explique l’opérateur.
On peut s’étonner de la mise en orbite aussi tardive d’une offre complète. D’autant que Barbara Dalibard, directeur exécutif (démissionnaire) d’Orange Business Services, a déclaré « La mise en œuvre des services de cloud computing est dans notre ADN », ajoutant, « Notre réseau est le nuage, et notre expérience dans les services de réseaux et de communication nous positionnent de façon idéale pour fournir des services de cloud computing performants ».
Le « meilleur opérateur mondial » a donc attendu un certain temps avant de proposer une offre calquée sur celle… du Minitel, Orange souhaitant jouer le rôle de tiers de confiance entre les éditeurs et les clients. Son souhait est en effet de rassembler un large portefeuille d’applications en ligne rassemblées dans un AppStore, dans lequel un utilisateur pourra piocher ce qui l’intéresse. Reste a imposer son modèle de facturation unique à des éditeurs proposant souvent leur propre modèle SaaS.. L’opérateur se fixe un an de délai pour y arriver.