Le spécialiste floridien des fournitures de bureau met fin à son projet de scission en deux entreprises cotées en Bourse, l’une B2B et l’autre grand public, « du fait des conditions macroéconomiques ainsi que des avantages liés au maintien des synergies en matière d’achats et de chaîne d’approvisionnement ».

Pour autant, il annonce dans un communiqué avoir restructuré son organisation en quatre parties :

  • Office Depot : le détaillant de produits et de services aux particuliers et TPE via ses 1.100 magasins de détail Office Depot et OfficeMax ainsi que son site de e-commerce
  • ODP Business Solutions : un fournisseur de solutions B2B opérant en Amérique du Nord
  • Veyer : une entreprise d’approvisionnement et de distribution de produits pour les entreprises d’ODP et des clients tiers
  • Varis : une plateforme B2B de e-commerce

« Notre réorganisation interne simplifiera considérablement une séparation potentielle si la société décide de reprendre le processus de séparation à la suite d’un changement des conditions du marché », précise Joseph Vassalluzzo, le président du conseil d’administration d’ODP.

Notre confrère de CRN remarque, qu’en janvier dernier, Office Depot a revendu sa filiale de solutions informatiques CompuCom à une société affiliée de Variac Equity Advisors dans le cadre d’une transaction d’environ 305 millions de dollars, un montant nettement inférieur au milliard de dollars qu’Office Depot avait dépensé pour le rachat de CompuCom en 2017.