Racheté en début d’année par l’Allemand Mutares, Pixmania peine à se redresser malgré le départ de 149 personnes annoncé fin 2012 et la fermeture des 10 magasins de l’enseigne.
Mutares, » une holding industrielle qui se concentre sur l’acquisition de sociétés en mutation structurelle due à des situations particulières (problématiques de succession, de redressement, de refinancement, etc.) « , va donc à nouveau tailler dans les effectifs actuels.
L’enseigne fondée par les frères Rosenblum en 2000 (et acquise par Dixons en 2006), emploie encore 426 salariés. Ils ne seront plus que 239 après le licenciement de 187 collaborateurs annoncé par la direction.
Sont concernés : les salariés du siège, d’Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) ainsi que ceux de l’entrepôt logistique de Brétigny-sur-Orge (Essonne) où une quarantaine de postes serait menacée.
Les tractations avec les syndicats ont débuté dans un ambiance relativement sereine. « Tout est ouvert à négociation, nous en sommes au début. Les discussions se déroulent plutôt bien. Nous espérons réduire le nombre de suppressions d’emplois », a expliqué à l’AFP la déléguée syndicale centrale CFDT.
Son homologue de FO a de son côté reconnu que l’entreprise perdait de l’argent tous les mois. « Avec les experts, nous veillerons à ce que la stratégie de réorganisation du groupe soit viable », a-t-il ajouté.