Si l’on en croit Antti Rinn, le président du syndicat d’employés finlandais Ammattiliitto, plus de 5.000 personnes pourraient perdre leur emploi dans le pays suite à l’alliance conclue entre Nokia et Microsoft.

Le syndicaliste à précisé à Reuters qu’environ 1.500 de ces salariés travaillaient pour des sous-traitants.

Au 31 décembre, les effectifs de Nokia totalisaient 132.000 personnes, dont 19.800 sur le sol finlandais. Plus de 6.000 salariés sont notamment actifs dans les centres R&D situés à proximité de 4 grandes villes du pays.

Petite consolation pour les salariés finlandais remerciés, chacun d’entre eux devrait empocher au minimum 100.000 euros de prime de licenciement.

Un joli pactole pour certains qui risquent cependant d’avoir des difficultés à se recaser dans un pays où Nokia figure parmi les premiers employeurs du pays.