Le métavers Horizon Worlds peine à trouver ses utilisateur·rice·s depuis son lancement à la mi-août, dans l’indifférence générale. Un journaliste de Numerama y a croisé 80 personnes en trois heures lors du lancement français de la plateforme de mondes virtuels de Mark Zuckerberg.

Selon un de nos confrères de la Tribune, le manque de succès du métavers est lié à son graphisme médiocre et à l’absence de casque de réalité virtuelle pour le grand public sur le marché.

Meta envisageait pourtant Horizon Worlds comme une plateforme-poule aux œufs d’or dans laquelle les entreprises feraient du business et où elles seraient d’accord de verser une commission allant jusqu’à 47,5% de leurs transactions à Meta. Le magazine états-unien Time avait d’ailleurs consacré un double numéro le mois dernier au monde virtuel « qui allait tout changer dans nos vies ».

Au final, l’agence de presse Reuters annonce la démission du vice-président en charge de Horizon Worlds, Vivek Sharma, un an après sa prise de fonction. La direction de Meta précise qu’il ne sera pas remplacé dans l’immédiat.

Mark Zuckerberg explique ainsi les difficultés rencontrées : « Une partie du défi dans la conception de produits, c’est que parfois, il y a une distinction entre là où les personnes affirment qu’elles veulent passer du temps et là où elles passent en réalité du temps. »

Il faut dire que dans le monde réel, cet été, avec les pénuries d’eau, d’électricité et les nombreux feux liés à la sécheresse – sans compter les inondations meurtrières – certain·e·s ont effectivement d’autres préoccupations.