Convaincu de la pertinence de son recentrage sur la virtualisation du poste de travail mais en sur-effectif, l’intégrateur systèmes aixois entend profiter de sa mise en redressement judiciaire pour se restructurer.


La grosse baisse de régime du marché des serveurs Unix n’en finit pas de faire des victimes. Dernière en date, l’intégrateur aixois Cefi qui fait l’objet d’une procédure de redressement judiciaire depuis le 15 novembre. Une procédure « initiée à sa demande afin de mettre en œuvre le plan de restructuration nécessaire à sa continuité », tient à préciser son PDG Xavier Stern.

Issu du monde Unix, et à ce titre partenaire historique d’Oracle Hardware, la société avait entamé l’année dernière une diversification dans la virtualisation du poste de travail en rachetant coup sur coup deux acteurs spécialisés : Open ID et Amilife. Du premier (près de 3 M€ de CA en 2010), il a hérité une quinzaine de collaborateurs et des expertises VMware, Systancia et Neocoretech, tandis que le second (5 collaborateurs pour 500.000 € de CA) était partenaire historique de Citrix et Microsoft.

Mais ce portefeuille de compétences n’a pas relancé autant que souhaité la croissance de la société qui a terminé son exercice fiscal 2011-2012 sur un chiffre d’affaires de 10,4 M€ (dont 45% de services) contre 9,3 M€ en 2010-2011. Pour se remettre à flots, son PDG prévoit de se séparer d’une dizaine de collaborateurs sur quarante et de réduire significativement son catalogue solutions en se concentrant sur la virtualisation du poste de travail et sur les offres de ses principaux partenaires : Oracle, VMware, HP et EMC. Il envisage également de diviser par deux la surface de ses locaux qui, en raison de son passé d’intégrateur, sont désormais sur-dimensionnés par rapport à son activité actuelle.

MàJ du 12/11/2013 : CEFI est sorti de sa procédure de RJ après validation de son plan de continuation par apurement du passif.