Les actionnaires de FranceTélécom n’ont pas suivi la proposition émise par la CFE-CGC-UNSA et les actionnaires salariés réunis au sein de l’ADEAS ((Association pour la Défense de l’Épargne et de l’Actionnariat Salarié qui représente 4,5% du capital) de limiter le dividende à 1 euro afin de préserver les capacités d’investissement de l’opérateur . Cette motion n’a recueilli qu’un peu moins de 15%, l’Etat n’ayant pas

« Pour la 3ème année consécutive, France Télécom versera un dividende supérieur (4,4 milliards) à son bénéfice net (3,7 milliards). Cette politique obère assurément la capacité de France Télécom à préparer son avenir », estiment lespartisans d’un dividende limité.

Ces derniers critiquent tout particulièrement le gouvernement qui selon eux a commis « la première faute politique du nouveau quinquennat », « L’État – actionnaire, qui détient seulement 13,5% des actions (13,5% sont détenues par le FSI) – n’engrangera que 145 millions d’euros sur plus d’1 milliard d’euros supplémentaire – différence entre un dividende à 1 et 1,4 euro par action – qui sera versé aux actionnaires. Même si seulement 50% de ce montant – restant au sein de l’entreprise – avait été investi dans la 4G ou la fibre, l’État aurait encaissé un montant largement supérieur au travers des charges sociales résultant de l’emploi créé et des taxes fiscales liées à l’activité générée. ». Et de conclure « Non content d’avoir été un mauvais actionnaire depuis plusieurs années, l’État se comporte aujourd’hui en piètre économiste… ».

 

                                                         

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