Au premier trimestre, Nokia a vendu 108,5 millions d’unités. Soit 1% de plus que l’an dernier, à comparer à la progression de 16% du marché des mobiles selon l’estimation de IDC. Certes, la conjonction de la saisonnalité des ventes et du drame japonais a joué. Mais Nokia perd ainsi cinq points en parts de marché (30% cette année), indiquant une certaine fragilisation de ses positions face à la concurrence tant sur le segment des smartphones (+74% pour l’ensemble du marché, +13% pour Nokia) que sur celui téléphones mobiles.

 

Selon IDC, les trimestres à venir risquent encore d’exacerber le défi du «juste-à-temps» et de la pertinence des nouveaux produits livrés par Nokia sous Symbian (face à la concurrence d’Android et autre iPhone), en attendant que l’alliance Nokia-Microsoft porte fruit.

 

Sur le segment des téléphones, l’avance en parts de marché de Nokia (32%) sur Samsung n’est plus que de six points. Prouvant là encore, selon IDC, que les constructeurs asiatiques captent mieux les attentes du marché, notamment sur le segment Dual-SIM sur lequel Nokia n’a encore rien prouvé alors que Samsung s’affirme en leader depuis deux ans.