Microsoft publie une nouvelle étude tendant à prouver que ses partenaires les plus tournés vers le Cloud sont ceux qui enregistrent la plus forte croissance et engrangent les bénéfices les plus consistants.
Réalisée par IDC auprès de 700 partenaires répartis principalement aux USA, en Europe de l’Ouest et dans les pays émergents, cette étude montre ainsi que les partenaires qui tirent plus de 50% de leurs revenus du Cloud enregistrent une profitabilité 1,7 fois supérieure à celle des partenaires réalisant moins de 10% de leurs revenus dans le Cloud. Et la croissance des premiers est deux fois supérieure à celle des seconds.
De la même manière, leurs revenus récurrents et leur capacité à recruter de nouveaux clients seraient supérieure.
Cette étude accrédite également l’idée qu’il n’est pas trop tard pour s’y mettre : en moyenne, les partenaires ayant participé à l’étude ne proposent des services Cloud que depuis 2,3 ans en moyenne (et seulement trois et demi pour les plus avancés).
Toujours selon IDC, le marché reste très prometteur avec une croissance mondiale annuelle moyenne de 23,5% d’ici à 2017 (30% pour l’Europe de l’Ouest).
Attention toutefois, l’échantillon étudié par IDC ne comporte que 16,5% de partenaires déclarant ne pas avoir de revenus issus du Cloud. Une proportion qui semble peu conforme avec la réalité du marché. Ajoutons qu’IDC ne précise pas quelle est la taille et l’antériorité des partenaires les plus avancés dans le Cloud ni quelle est leur proportion parmi les 700 partenaires de l’échantillon. Ce qui rend difficile de tirer des conclusions sur leur rythme de croissance comparé.