Selon IDC, l’écosystème Microsoft aurait généré 580 milliards de dollars en 2010, chaque dollar gagné par l’éditeur rapportant 8,7 dollars à ses partenaires. Le cloud devrait accroître cette tendance.

D’après une étude réalisée par IDC pour le compte de Microsoft, l’écosystème de l’éditeur – qui représente dans le monde 6,1 millions de salariés – aurait généré 580 milliards de dollars en 2010, contre 537 milliards de dollars en 2009 et 475 milliards de dollars en 2007 (les chiffres de 2008 ne sont pas communiqués). « Cela démontre une forte croissance des revenus alors que le total des dépenses IT ont progressé de moins d’un demi pour cent », se félicite la firme de Redmond dans un communiqué de presse.

Les analystes d’IDC estiment que chaque dollar engrangé par Microsoft, rapporte 8,70 dollars aux partenaires de l’éditeur. Le cabinet affirme par ailleurs que les partenaires qui investissent dans plus de technicité ou dans un plus grand spectre de compétences Microsoft décrochent 68% de contrats en plus et génèrent 28% de revenus supplémentaires par collaborateur.

Toujours selon l’étude, le cloud computing constitue une excellente opportunité pour le réseau, notamment à travers les offres d’infrastructures privées ou publiques, le SaaS (Microsoft Business Productivity Online Standard Suite et/ou Office 365), la plateforme Windows Azure et des combinaisons de ces offres. « L’offre cloud de Microsoft est basée sur des produits que le consommateur utilise déjà et autour desquels les partenaires ont déjà bâti leur offres, ce qui facilite sa commercialisation », explique le document. Le cabinet rappelle par ailleurs que le cloud computing devrait injecter 800 milliards de dollars supplémentaires dans la nouvelle économie dans les trois prochaines années, une manne qui explique la priorité accordée par l’éditeur à cette technologie.

L’étude pointe également une forte progression de la coopération entre les différents partenaires Microsoft, ces derniers cherchant de plus en plus chez leurs pairs les compétences dont-ils ont besoin pour décrocher une affaire. Le poids des activités « partenaires à partenaires » aurait ainsi grimpé de 6,8 milliards de dollars en 2008 à 10,1 milliards de dollars en 2009.