Microsoft doit une fière chandelle à la Xbox (7,4 millions d’exemplaires écoulés), et plus particulièrement à la Xbox One (3,9 millions d’unités). La nouvelle console a en effet
dopé les ventes de hardware du géant de Redmond qui sont passées en un an de 2,81 milliards de dollars à 4,73 milliards de dollars, soit un bond de 68%.
Cela permet à la division Device & Consumer de voir son chiffre d’affaires gagner plus de 13% à 11,91 milliards de dollars. Le chiffre d’affaires total de Microsoft bénéficie de cette manne et grimpe de plus de 14% à 24,52 milliards de dollars. C’est plus que les 23,68 milliards de dollars attendus par Wall Street. Le bénéfice net atteint de son côté 6,56 milliards de dollars contre 6,38 milliards de dollars un an plus tôt, et ce malgré un bénéfice opérationnel de 8 milliards de dollars, en baisse de 4%.
La division Device & Consumer doit également sa bonne santé à la tablette Surface qui a généré 893 millions de dollars contre 400 millions de dollars au cours du trimestre précédent. Bien que Microsoft ne fournse aucun chiffre précis, un petit calcul nous amène à un maximum de 1,5 millions d’exemplaires vendus. On est encore loin des 25 millions de tablettes Apple attendues pas les analystes.
Bonne progression également (+18,2%) pour Bing et pour la publicité générée par le moteur de recherche (+34%). L’absence ici encore de chiffres précis laisse supposer qu’il s’agit de résultats marginaux.
Petite tâche d’ombre dans les performances de la division Device & Consumer : Windows. Les revenus OEM ont en effet reculé de 3%, la progression des ventes aux professionnels (+12%) n’ayant pas réussi à contrebalancer la désaffection du grand public pour les PC (-20%).
Avec 12,67 milliards de dollars (+10%), la division professionnelle affiche quant à elle d’excellents résultats.
Elle profite du succès de SQL Server, de System Center et des services Cloud (Office 365, Azure et Dynamics CRM Online) dont la progression dépasse les 100%. Office 365 Home Premium totaliserait ainsi selon Microsoft 3;5 millions de souscripteurs.