Une étude commanditée par Xerox auprès du cabinet d’études et d’analyses Quorcica révèle, qu’en dépit de la crise, la gestion déléguée des impressions (MPS) a toujours la cote auprès des moyennes et grandes entreprises. Plus de 90 % des responsables interrogés comptent en effet maintenir leurs projets de déploiement dans ce domaine au sein de leur entreprise.

Réalisée au Royaume-Uni, en Allemagne, en France et aux Etats-Unis auprès de 200 entreprises des secteurs public, financier, pharmaceutique, télécoms, informatique et de la  distribution, cette enquête a étudié à parts égales l’opinion des personnes ayant déjà recours à la gestion déléguée des impressions et celles qui souhaitent mettre en place ce type de services. On y apprend que 70 % des entreprises considèrent la gestion de leur infrastructure d’impression comme un élément stratégique leur permettant de réduire leurs coûts. Un quart des personnes consultées souligne en effet qu’externaliser ce type de services génère des économies au-delà de ses attentes tandis que 60 % d’entre elles se déclarent satisfaites des économies réalisées.

Mais bien que la gestion déléguée des impressions soit avant tout perçue comme une opportunité de réduire ses coûts, la sécurité des documents reste un frein pour plus de la moitié des décideurs consultés, qui hésitent encore à adopter ce type de service. « Cela peut s’expliquer par le manque d’informations sur les opportunités offertes par la gestion déléguée des impressions pour optimiser la sécurité des processus documentaires », estime Louella Fernandes, analyste principale chez Quocirca. « Cela peut également être lié au sentiment que le contrôle à distance présente des risques de sécurité. Or le contrôle à distance en lui-même n’entraîne pas de vulnérabilités. Il s’agit donc d’un manque de compréhension sur le fonctionnement d’une telle offre et sur la façon dont on peut maintenir un environnement sécurisé. »