De retour de congés, les revendeurs font tous le même constat : la conjoncture ne s’est pas nettement améliorée pendant l’été. Une note d’espoir :
« Le marché reste morose, la rentrée va être délicate ». Cette phrase de l’acheteur d’un des premiers revendeurs français résume bien l’état d’esprit
Les plus affectés sont probablement les revendeurs grands comptes qui, outre la baisse de leur activité, sont confrontés à la faiblesse de leurs principaux fournisseurs. Cherchant par tous les moyens à réduire leurs coûts au-delà des restructurations et des abandons d’activité, ces derniers ont en effet encore accru la pression sur les marges.
Ainsi après avoir annoncé la suppression des marges arrière sur les produits d’entrée de gamme au printemps, HP vient-il d’annoncer qu’il fermait le robinet des budgets marketing sur
Les mauvaises pratiques en recrudescence
Une nouvelle donne qui complique singulièrement la tâche des revendeurs. Signe que les temps sont durs, les « mauvaises pratiques » seraient en forte augmentation : ententes verticales (un fournisseur s’entend avec un revendeur pour remporter un marché), utilisation de la cotation d’un client pour livrer un autre, vente à perte… La liste est longue des mauvaises manières dont s’accusent mutuellement les revendeurs.
Pour ne rien arranger, se greffe là-dessus une hausse généralisée des prix. « Depuis un an,
Les encours ne sont pas complètement revenus
Sans parler du problème des encours, qui n’est pas résolu. Certes, « entre les mesures gouvernementales (les CAP et CAP +), les encours maison grossistes, les assurances complémentaires, les encours exceptionnels fournisseurs, le crédit inter-entreprise est globalement revenu à un niveau quasi normal dans l’IT », selon un grossiste. Mais les revendeurs sont obligés de jongler avec de multiples formules, ce qui leur complique
Seule opportunité susceptible d’animer un peu le marché en cette fin de troisième trimestre, les plans de continuité liés à la psychose de la grippe A. « Sous la pression de leurs clients, beaucoup d’entreprises investissent dans des solutions VPN, des portables et des systèmes de sécurisation pour permettre à leurs collaborateurs de travailler à distance si nécessaire », remarque