L’information nous avait échappé ainsi qu’à beaucoup d’autres qui ne sont pas des lecteurs assidus de The Oregonian, un quotidien local qui comme son nom l’indique s’adresse aux habitants de l’Oregon.

Cet État du Nord-Ouest des États-Unis, situé sur la côte Pacifique entre les États de Washington au nord et de Californie au sud a pour particularité d’abriter à Hillsboro, non loin de Portland, plusieurs sites industriels et de recherche d’Intel qui occupent 17.500 personnes, ce qui fait du fondeur le principal employeur de l’Etat.

Rien d’étonnant donc à ce que The Oregonian ait mis la main sur un document interne destiné au management et annonçant des licenciements au sein de l’entreprise. Ces licenciements, qui toucheraient également d’autres sites se feraient en fonction des performances des collaborateurs.  » Nous avons besoin de réduire partout nos dépenses d’ici le second semestre, dans certains cas en réduisant nos effectifs, dans d’autres en coupant dans nos coûts. Les réductions d’effectifs varieront selon les business groups « , indique le document. Celui-ci n’indique pas l’ampleur des départs.

Le fondeur souhaite réduire ses dépenses annuelles d’environ 300 millions de dollars. Une réduction justifiée par la situation du marché du PC qui pèse sur ses résultats. Intel s’attend d’ailleurs à un chiffre d’affaires stable en 2015.

Le CEOde l’entreprise, Brian Krzanich, furieux de ces fuites, a toutefois confirmé les départs dans un document transmis cette fois à l’ensemble des salariés d’Hillsboro. Il y indique que pas plus d’une centaine de personnes par site géographique ne devraient perdre leur emploi, ce qui laisse entendre que d’autres régions des Etats-Unis, voire du monde pourraient être affectées.

Il ajoute que les effectifs globaux de la société, soit environ 106.000 salariés, ne devraient pas évoluer. Les départs pourraient, semble-t-il, être notamment compensés par des recrutements dans certains domaines porteurs.