C’est finalement 29.000 postes qui vont être supprimés chez HP, soit un peu moins de 10% des effectifs de la société. C’est ce que rapporte Reuters qui se base sur un document transmis par le constructeur
à la SEC (Commission américaine des opérations de bourse). Le document ne précise pas les pays qui seront touchés par l’extension de cette restructuration. On y lit en revanche que la société souhaite privilégier les retraites anticipées plutôt que les licenciements secs. Dans un premier temps le constructeur avait annoncé le départ de 27.000 personnes avant la fin de l’exercice 2014.
HP prévoit des charges de restructuration de 3,7 milliards dont 400 millions de dollars pour la fermeture de certains datacenters. Environ 11.500 personnes devraient avoir quitté l’entreprise avant la fin de l’année précise encore le constructeur.
Cet alourdissement du plan social intervient quelques semaines après l’annonce par HP de résultats catastrophiques, avec une baisse de 5% du chiffre d’affaires à 29,7 milliards de dollars et surtout une perte nette historique de 8,9 milliards de dollars, contre un bénéfice de 1,9 milliard de dollars un an plus tôt. Il est vrai que cette perte englobait des charges exceptionnelles de 9,8 milliards de dollars, dont 8 milliards de dollars pour dépréciation d’actifs et 1,8 milliards de dollars destinés à financer les départs de 2012.
Ces coupes sombres dans les effectifs sont les plus importantes réalisées par HP depuis le rachat d’EDS en 2008, lequel avait donné lieu à la suppression de près de 25.000 emplois. Les départs avaient alors surtout affecté les salariés de la société de services.