Dividendes versus investissement. C’est la question que souhaite mettre à l’ordre du jour de l’Assemblée générale du 7 juin, les salariés-actionnaires de France Telecom-Orange représentés par l’Adeas (Association pour la défense de l’actionnariat des salariés) pesant 4,4% au capital. Avec la proposition de réduire le dividende à 1 euro (par rapport à 1,40 euro prévu).

 

Selon l’Adeas et le syndicat CFE-CGC, l’Etat (actionnaire majoritaire, à 27%) a demandé aux représentants de la direction, membres de conseil de surveillance qui s’est réuni le 13 avril, d’user de leur droit de veto pour bloquer cette question. Un blocage non conforme à une Directive européenne qui n’est cependant pas encore transposée dans la loi française. D’où la demande de médiation à l’AMF pour que soit remise à l’ordre du jour de l’AG la question.