Mercredi midi, à l’appel de la CFE-CGC regroupée en intersyndicale, près de 200 salariés de Ricoh France ont manifesté devant le siège de l’entreprise à Rungis leur opposition au plan de restructuration annoncé par la direction le 23 mai, et qui prévoit la suppression de 338 postes.
Les salariés présents se sont allongés par terre pour simuler la mort de leur emploi et les menaces qui pèsent sur la filiale française. Auparavant quelques dizaines d’entre eux étaient montés sur le toit de l’entreprise avant de s’en faire déloger par la police.
Le délégué syndical central CFE-CGC, Didier Guithou, promet à présent une action ludique « autour d’un barbecue » le 20 juin prochain à l’heure du déjeuner.
Le syndicat dénonce dans un communiqué « les motifs économiques, contestables qui n’ont pas de sens, les manquements de la direction à son obligation d’adaptation des salariés à l’évolution de l’entreprise suite à la mise en place d’un nouvel ERP Oracle, la délocalisation de plusieurs dizaines d’emplois dits « sans valeur ajoutée » par la direction dans un pays où les salaires sont plus bas qu’en France pour en tirer un maximum de profit ». Selon la CFE-CGC, la direction envisage de supprimer des services entiers, ce qui mettrait à mal le fonctionnement de l’entreprise et la pérennité des emplois de la filiale.