L’équipementier ST-Ericsson est-il condamné ? On peut se poser la question après la prise de position claire d’Ericsson à propos de la société. Réagissant au retrait de STMicroelectronics de la co-entreprise,
le Suédois a expliqué qu’il n’envisageait pas de reprendre les parts de son associé.
« Ericsson continuera à explorer différentes options stratégiques pour le futur des actifs de ST-Ericsson. L’acquisition de la majorité de la société n’est néanmoins pas une option », écrit-il dans un communiqué. Il y indique avoir provisionné une charge d’environ 8 milliards de couronnes suédoises (929 millions d’euros) pour dépréciation d’actifs, reflétant sa participation actuelle de 50% dans l’entreprise déficitaire. Il laisse également entendre qu’il prévoit d’injecter 3 milliards de couronnes (348 millions d’euros) dans l’entreprise en 2013 pour permettre la poursuite du plan stratégique mis en place au mois d’avril. Ce plan prévoit le départ de 1.700 personnes et le repositionnement de l’activité vers de nouvelles technologies. « Une des priorités d’Ericsson doit être le lancement réussi des nouveaux modems LTE lesquels, Ericsson en est certain, seront très compétitifs et répondront aux besoins du marché », poursuit le document.
L’équipementier persiste à croire « que les technologies modem, qu’il a apportées à la joint-venture, ont une valeur stratégique dans l’industrie du mobile ».
ST-Ericsson comptait 6.700 collaborateurs avant la mise en place du plan stratégique.