Avis aux amateurs. Cela fait plus d’un an que DocuSign se cherche un nouveau CEO. En octobre 2015, le patron d’alors, Keith Krach, avait, pour reprendre ses termes, annoncé « le lancement d’un processus de succession naturel ». Il est toujours en place.

Au mois de février, il pensait avoir trouvé son remplaçant. Mais deux jours avant la conférence de presse qui devait officialiser la nouvelle, le candidat, Rick Osterloh, a été débauché par Google. Une proposition qui ne refuse pas explique le Silicon Valley Business Journal qui revient sur l’évènement.

Un coup dur, d’autant que le mois d’avant le fondateur et directeur de la stratégie de la société, Tom Gonser, avait lui aussi annoncé sa volonté de quitter son poste. Depuis lors, plusieurs noms de successeurs ont circulé, dont celui de l’ancien CEO de Symantec, Enrique Salem. Mais rien ne s’est concrétisé. « La recherche d’un successeur se poursuit et, intentionnellement, nous n’avons pas fixé de date limite pour cette recherche, afin de trouver le bon successeur qui dirigera DocuSign au cours de la prochaine décade », a expliqué le directeur marketing et communication de la société, Gregor Perotto, à nos confrères.

Le spécialiste de la signature électronique, qui a levé 323 millions de dollars auprès de Bain Capital (où s’est reconverti Enrique Salem), emploie 1.915 salariés, dont 748 au siège de Seattle, et envisage d’en recruter 200 de plus l’année prochaine. Depuis le mois de mars, DocuSign a vu son parc de clients et d’utilisateurs doubler. Cela marche plutôt bien pour la société dont la valeur est estimée à 3 milliards de dollars.