La faute à la crise ? Un certain désintérêt pour un appareil qui n’apporte pas grand-chose par rapport à son prédécesseur ? Un peu des deux sans doute. Toujours est-il que, d’après Les Echos,
l’iPhone 5 ne ferait pas un carton dans l’Hexagone.
Si la première semaine qui a suivi le lancement du smartphone s’est terminée par des ventes au sommet, le soufflé est retombé aussitôt après.
C’est du moins ce qui ressort des constats des opérateurs. Orange et SFR, qui tablaient sur des ventes nettement supérieures à celles de l’iPhone 4S à son lancement, ont vite déchanté : le niveau est identique, sans plus. « On n’a pas vécu le doublement des ventes observé par ailleurs à l’échelle mondiale. L’iPhone 5 se vend comme l’iPhone 4S à son lancement », a expliqué à nos confrères un collaborateur de SFR.
En revanche, les ventes du grand concurrent, le Samsung Galaxy S3 ne s’essoufflent pas depuis son lancement.
Cela dit, ce « flop » est à relativiser dans la mesure où les livraisons se font au compte-goutte dans certains réseaux de distribution. Si Orange et les App Store échappent à la pénurie, ce n’est pas le cas pour SFR, Bouygues, Free et d’autres revendeurs.