Editrice d’une solution de gestion intégrée cloud pour les TPE, la société myERP retraverse l’Atlantique pour lancer ses opérations en France. Elle compte en faire sa base de conquête du reste de l’Europe.


Deux mois après la mise à disposition de la version française de son service, MyERP.com estime que l’hexagone draine déjà 12% de ses 48.000 comptes clients revendiqués contre moins de 6% auparavant. Lancée en mars 2010 sur la place de marché Google, myERP.com est une solution de gestion intégrée adaptée aux TPE et 100% cloud.

Ses particularités : une gestion automatisée et sans resaisie des données, allant du devis aux états préparatoires de la déclaration fiscale et une interface fondée sur la recherche élastique qui s’adapte à l’utilisateur et qui fait gagner du temps.

Autre caractéristique importante, myERP a été créée par un Français, François Nadal, et l’ADN de son équipe est français. Son développement a en réalité démarré dans les années 2003-2005. Mais après un premier échec en version offline, et un virage vers le online mal compris par le marché, François Nadal a décidé d’émigrer aux USA il y a deux ans où il a trouvé le soutien et le financement pour aller au bout de son projet.

myERP revient aujourd’hui avec une offre aboutie et parfaitement adaptée aux normes comptables françaises dans laquelle près de 4 M€ ont déjà été investis. La société espère se constituer rapidement une clientèle sur le marché français et faire de l’hexagone sa base de conquête du reste de l’Europe. Une version britannique est d’ailleurs sur le point d’être lancée.

Comptant actuellement une quinzaine de collaborateurs, dont deux en France, myERP entend se développer selon le modèle freemium. Le rôle du channel reste à définir, la société ne l’ayant pour l’instant pas associé à sa stratégie.

François Nadal ne divulgue pas d’informations sur son chiffre d’affaires, le nombre d’utilisateurs, le taux de transformation en abonnements payants… Tout au plus sait-on que le nombre de comptes ouverts est passé de 45.000 à près de 49.000 en deux mois et que la société envisage une nouvelle phase de levée de fonds d’ici à six mois. Une phase dite de série B qui devrait lui permettre de changer d’ordre de grandeur en termes de capitaux mobilisables.