Citrix a vendu très discrètement sa plateforme d’orchestration CloudPlatform, basée sur Apache CloudStack, ainsi que sa solution CloudPortal Business Manager à l’éditeur Accelerite, filiale de la SSII indienne Peristent System. L’acquéreur, qui révèle l’information dans un communiqué, ne dévoile pas les conditions financières de l’opération. Cette dernière devrait être finalisée avant le 31 mars.
« Les clients sont notre toute première priorité. Nous sommes persuadés qu’Accelerite va subvenir aux besoins de nos clients qui ont fortement investi dans ces solutions. Acclerite a acquis avec succès des lignes de produits d’autres grandes entreprises afin de favoriser l’essor des solutions de cloud computing et des logiciels de virtualisation », se contente d’indiquer dans le communiqué le vice-président de Citrix, Steve Wilson. Il ajoute toutefois que les deux entreprises collaboreront étroitement afin d’intégrer les principaux produits de Citrix (XenServer, NetScaler et Citrix Workspace Cloud) à CloudPlatform.
Sous la pression du fonds activiste Elliott Management, Citrix a entamé un recentrage sur ses activités historiques afin de générer plus de valeur pour ses actionnaires. Ce plan s’est matérialisé en novembre par la cession de la division GoTo et la suppression de 1.000 emplois. Mark Templeton, qui était hostile à ce plan, a été remercié et remplacé par le président exécutif de la société Bob Claderoni, un spécialiste de la comptabilité et de la finance, en attendant la nomination d’un nouveau CEO.
Chez Accelerite on se montre particulièrement satisfait de cette acquisition qui permettra à l’éditeur de proposer « une offre de gestion du cycle de vie de bout en bout dédiée aux clouds publics et privés », pour reprendre les termes de son CEO, Nara Rajagopalan. Ce dernier promet de poursuivre la collaboration avec l’Apache Foundation dans le cadre du projet CloudStack.
Le portefeuille de la société, issu de rachats successifs, inclut des offres de gestion du cloud (Convirt/rCloud/Rovius), de gestion de la mobilité et des points d’accès (Radia) ainsi qu’une plateforme de création d’applications et de monétisation dédiée aux télécommunications et à l’internet des objets acquise auprès d’Intel (Aepona).