L’intégrateur vient de mettre la main sur Orsud-Infolac, et compte atteindre le seuil psychologique des 50 millions d’euros de chiffre d’affaires. Le groupe veut rester un acteur de terrain bien implanté en régions.

L’intégrateur bordelais rachète Orsud-Infolac. Spécialisé dans les systèmes et réseaux, l’infogérance et l’archivage numérique au travers de ses filiales CIS Informatique et Aquitaine Valley, le holding ajoute ainsi à ses compétences un spécialiste en GED d’entreprise, avec l’objectif d’attaquer les marchés du routage et de l’édition.

 

Cette nouvelle acquisition confirme la volonté du groupe d’accélérer sa montée en puissance pour atteindre la masse critique des 50 millions d’euros en 2010 ou 2011. « Nous souhaitons être mieux identifié comme un acteur informatique incontournable en région, explique Jean-Jacques Roublières, Pdg du holding CIS Aquitaine Valley, mais nous n’avons pas d’ambition ni de projet sur la capitale, où la lutte est trop sévère ».

A peine digérée l’acquisition d’Orsud-Infolac, le holding regarde déjà dans une autre direction et lorgne sur la capitale des Gaules, Lyon. Le potentiel industriel de la région représente un espace de conquête très séduisant pour CIS Aquitaine Valley, et Jean-Jacques Roublières avoue rechercher déjà activement une solution d’implantation.

Pas question pour autant de fragiliser le groupe avec des acquisitions peu viables. Un temps annoncé comme potentiel repreneur des agences de Bordeaux et Toulouse d’Arès, le holding a fini par jeter l’éponge en constatant la fragilité de l’intégrateur. « Nous construisons un groupe assis des bases solides offrant une bonne rentabilité, poursuit Jean-Jacques Roublières. Nous ne privilégions pas la politique d’achat au rabais en espérant profiter de la conjoncture ». Orsud-Infolac, en revanche, constitué lui-même d’entreprises solides, bien implantées localement, présentait toutes les garanties de solidité financière.

Le groupe, qui se considère comme un acteur de proximité au service des grosses PME régionales et des mutuelles, devrait réaliser 42 millions d’euros cette année sans connaître de ralentissement économique.