Depuis les résultats du référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne, les chercheurs de Symantec ont constaté une augmentation de 392 % du nombre de spams utilisant le terme « Brexit », ciblant les particuliers et les entreprises à travers le social engineering, une technique souvent utilisée pour que les destinataires divulguent des informations personnelles ou installent des malware sur leur ordinateur.

Entre les 9 et 23 juin dernier, le nombre d’emails détectés et bloqués par l’éditeur sur sa base de clients était de 81.323. Ce nombre est passé à 399.892 entre le 24 juin et le 5 juillet.

«Les méthodes telles que le spam, le phishing ou la propagation de malware qui surfent sur des événements d’actualité pour arnaquer les individus sont encore une méthode lucrative utilisée par les cybercriminels pour inciter les consommateurs et les entreprises à partager des informations confidentielles ou financières. Les arnaqueurs et les spammers conçoivent et recourent constamment aux événements d’actualité en jouant sur les sentiments qu’ils provoquent. L’augmentation sensible du nombre de spams relatifs au Brexit vient confirmer cette approche et n’est pas réellement une surprise, vu l’attention internationale que le sujet reçoit», explique dans un communiqué Peter Coogan, chercheur chez Symantec.

éEn ciblant le seul élément qui ne peut pas être patché ou sécurisé, c’est à dire l’être humain, l’ingénierie sociale peut s’avérer un outil efficace pour les cyber-criminels. La meilleure défense est ici l’éducation », indique l’éditeur dans le document.